le musée Nicéphore Niepce

L’inventeur de la photographie est Nicéphore Niepce, Joseph de son vrai prénom. Il est né à Châlon sur Saône en 1765 et est mort à Saint-Loup de Varennes en 1833.

A 48 ans, en 1813, Niepce commence ses travaux qui lui font découvrir “l’héliographie” hélio = soleil graphie= écrire. Il cherche à fixer les images que les chambres obscures donnent de la nature. Nous avons vu sa statue dans la ville et son portrait au musée qui porte son nom.

Une collection d’appareil photo occupe de nombreuses vitrines : des appareils d’espionnage en forme de paquets de cigarette, de pinces à cravates,.de montres, de boîtes à bijoux ou à maquillage...  pour prendre des photos très discrètement,  les premiers appareils Kodak vendus en 1888 avec un bouton, chargé avec une pellicule de 1000 vues et d’autres appareils de grandes marques...


La première photographie du monde : un point de vue de la fenêtre (on peut en voir le montant sur la gauche) prise par Nicéphore Niepce depuis sa maison, le domaine du Gras  à Saint-Loup sur Varennes. L’original de cette photo est aux États-Unis.

Un ancien photomaton, un des premiers du genre est présenté. A côté, c’est le studio du photographe. Les portraits étaient pris à l’intérieur, mis en scène avec un décor. En 1839, les temps de pose pouvaient aller jusqu’à 20 minutes, la personne avait un repose -tête et était tenue parfaitement immobile avec des sangles, la cabine à magnésium servait de flash.

L’appareil de photosculpture de Givaudan est installé dans une petite salle. Une personne est immobilisée assise et 50 photos successives sont prises de son visage, la lumière changeant légèrement à chaque prise, ce qui donne 50 clichés différents, on pouvait alors faire une photo en relief, comme une sculpture.
On a pu découvrir de nombreux appareils pour voir des images en relief. Nous avons manipulé tous ces dispositifs et regardé en relief, en stéréoscopie.

Une salle est consacrée au métier de photographe de rues. Vers 1850, ces photographes étaient beaucoup présents sur les foires et les fêtes foraines. Le photographe de rue tirait le portrait de personnes dans la rue, il développait ses négatifs sur place dans son petit labo de développement accolé à son appareil. Il photographiait ensuite ce négatif pour en obtenir un positif, la photographie qu’il vendait...

Le guide nous a conduit dans une salle obscure, la camera obscura - la chambre noire. Assis, nous étions comme à l’intérieur d’un appareil photo. Nous avons pu assister en direct à ce qui se passe dans un appareil quand on prend une photo. Le guide a découvert un trou dans la fenêtre, c’est le sténopé, La lumière entre par ce trou. Nous avons vu alors une image au plafond (qui lui était blanc) vue sur la rue, la Saône, les voitures et les passants. Cette image était inversée de gauche à droite et de haut en bas.

Une exposition de photographies “Le grand tour d’Alexandrie à Saïda” présentait des photographies d’Orient des premiers photographes (photos appartenant au musée) et les photos de ces mêmes pays Syrie, Liban, Palestine prises par 3 photographes d’aujourd’hui : Ange Leccia, Jean-Luc Moulène et Patrick Tosani.

Cette visite nous a permis de plonger dans les origines de la photographie, de comprendre sa technique et son évolution.
Nous pouvons ainsi poursuivre notre travail avec un autre regard.

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