Le grand festin

En rentrant des courses, Delphine et Marinette, sur le chemin de la ferme, rencontrèrent le coq qui s’agitait en criant :
« Au secours ! Au secours !!! Où sont mes trois poules ? »
- Mais il est fou !
dit Delphine.
- Ramenons-le à la basse-cour, dit Marinette.
Elle le prit dans ses bras.

Quand elles reposèrent le coq vers ses poules, elles remarquèrent qu’il en manquait.
- Il manque trois poules ! dit Marinette.
Les autres poules leur dirent :
- La nuit dernière le renard a capturé trois poules : Paulette, Colette, et Jeannette.
- Mais ce n’est pas tout !!!
- Quand le chien gardait les moutons, le loup en a enlevé un.
- Et cette nuit le chat sauvage a pris le canard pendant qu’il dormait.

Delphine et Marinette promirent au coq de garder la ferme après dîner. Tout en mangeant, elles pensèrent à la promesse,  mais les parents remarquèrent sans tarder qu’elles avaient une idée derrière la tête.

- Pourquoi êtes-vous si pensives ce soir ?
- Nous avons oublié de remplir l’auge du cochon ! mentirent-elles.
- Nous le ferons nous-mêmes, bonnes petites. Vous devez être fatiguées. Allez vous coucher.
Les petites n’osèrent pas désobéir et allèrent se coucher.
Elles réfléchirent toute la nuit pour trouver une solution à ce problème, puis elles s’endormirent.

Le lendemain matin, Delphine et Marinette appelèrent les oies, qui appelèrent les oies sauvages pour leur dévoiler leur plan :
- Nous allons inviter le renard, le loup et le chat sauvage pour un grand festin de vingt poules, dix moutons et trois bœufs.

Les oies s’empressèrent d’aller dire cela aux trois prédateurs.

Le renard, le loup et le chat sauvage se rassemblèrent dans un coin de la forêt où les oies les occupaient avant l’heure du faux festin. Pendant ce temps le coq, le chien et l’oie se firent guider chacun par un habitant de la forêt : l’écureuil guida le coq dans le terrier du renard ; le lapin guida le chien dans le terrier du loup et l’oiseau guida l’oie dans l’arbre du chat sauvage. Le coq, le chien et l’oie s’empressèrent de récupérer les victimes.

Quand les trois prédateurs s’aperçurent du tour qu’on leur avait joué, ils retournèrent chez eux mais en vain. Il n’y avait plus rien dans le garde-manger, alors ils décidèrent d’aller chasser à mille kilomètres de la ferme.  Laëtitia et Alexis
       
Retour