Un beau jour d’été, pendant que Delphine et Marinette jouaient dans la cour, le facteur amena une lettre de la tante Mélina ! Marinette proposa de la jeter mais Delphine n’était pas d’accord. Elle dit qu’il valait mieux la lire. Elle l’ouvrit. La tante annonçait qu’elle arrivait avec son mari, l’oncle Paul, pour déjeuner en famille à la ferme !

Le caméléon arriva devant une niche immense, avec un toit rouge vif, ce qui plut beaucoup au caméléon. A l’intérieur, il y avait le chien. Le caméléon demanda au chien s’il pouvait vivre avec lui. Mais le chien le trouva tellement laid qu’il lui répondit : « Non » sans hésiter. Ce qui fâcha le caméléon. Il lui jeta un sort : le chien devint de toutes le couleurs.

Le caméléon, satisfait, décida de poursuivre sa visite. Il arriva devant une écurie énorme avec de la paille jaune, de l’eau claire et de la nourriture. Il entra et il trouva le cheval. Le caméléon lui demanda s’il pouvait rester avec lui. Mais le cheval qui le trouvait tellement disgracieux, ne fut pas d’accord. Le caméléon se vengea. Il lui jeta le même sort qu’au chien. Il devint à son tour multicolore.

Le caméléon, heureux, reprit son chemin. Il arriva devant un magnifique et vaste pré d’herbe verte. Il se glissa sous la barrière, trouva les moutons. Le caméléon demanda s’il pouvait rester dans le troupeau. Les moutons firent une grimace. L’un d’eux s’avança et lui répondit que ce n’était pas possible. Le caméléon leur en voulut tellement qu’il leur jeta un sort. Les moutons comme le chien et le cheval devinrent de toutes les couleurs.

Le caméléon finit par s’installer dans la maison de poupée des fillettes.

Le lendemain, Delphine et Marinette allèrent nourrir les animaux. Quand ce fut le tour du chien, les petites furent très surprises de le voir ainsi. Il leur expliqua que n’ayant pas voulu de lui le caméléon lui avait jeté un sort. Il prit son os.

Delphine partit à l’écurie et trouva le cheval bien mal en point. Il était lui aussi multicolore comme le chien.

Pendant ce temps, Marinette alla voir les moutons et manqua de s’évanouir. Ils avaient eu droit aussi au sort du caméléon. Les petites, de peur, d’avertir les parents, réunirent les animaux dans la grange pour trouver une solution.

Après de longues réflexions, on décida de forcer le caméléon à jeter le sort à d’autres animaux. Ce qui fut fait. Le chien alla trouver le caméléon il lui proposa de l’emmener à la mare, où on l’accepterait sûrement. Le caméléon se résigna à l’accompagner. Mais bien sûr les poissons ne voulurent pas de cette bestiole. Le caméléon, furieux, reprit les couleurs du chien et les jeta aux poissons. Le chien fut bien heureux de retrouver son pelage.

Le cheval, voyant revenir son ami le chien comme avant, prit de l’assurance et proposa au caméléon de l’accompagner au parc du château. Il lui dit : « Le paon voudra peut-être de toi .»

Mais forcément : « non ! » Le caméléon reprit les couleurs du cheval et les donna au paon. La robe du cheval redevient normale. Il était si joyeux qu’il rua trois fois.

Les moutons, voyant arriver le cheval, se précipitèrent vers le caméléon pour l’emmener dans le verger pour qu’il les délivre. Ils lui expliquèrent que les passereaux voudraient de lui. Mais bien sûr que non. Et il reprit le sort des moutons pour le jeter aux passereaux. Les moutons retrouvèrent leur laine blanche. Qu’ils étaient contents !

Et à la ferme, tout était redevenu normal.
L’oncle et la tante repartirent, avec leur horrible caméléon.   Léa